Lorsqu’une des plus importantes raffineries de carburant diésel à Montréal a cessé d’opérer en 2014, l’équipement industriel qu’elle contenait a dû être démonté et expédié à un acheteur en Russie. Pour l’aider à se préparer à l’arrivée du navire et à respecter l’horaire de chargement serré, Logistec a fait appel à son réseau de partenaires.

« Tout au long du processus, nous avons travaillé en étroite collaboration avec InStar Project Logistics, un transitaire russe qualifié ayant une expérience notable en Europe. C’était un des premiers projets d’envergure qu’on leur assignait au Canada et, étant donné la taille et l’étendue de la raffinerie, nous savions tous les deux qu’il s’agirait d’un défi », dit Jean-Marc Bélanger, directeur des ventes chez Logistec. « Il y avait plus de 100 pièces hors dimension à gérer et elles étaient toutes de formes différentes. Il a fallu évaluer le poids et les dimensions de chaque item individuellement. »

L’équipe a conclut que la section 98 du port de Montréal fournirait l’aire d’entreposage spacieuse requise. Toutefois, en plus d’avoir à implanter un plan d’entreposage pour les pièces de la raffinerie, le terminal servait déjà de centre de réception et de distribution de sel pour les routes municipales.

« La section 98 est bien adaptée aux marchandises générales et au vrac, mais accommoder les deux en même temps demande un plan détaillé. Évidemment, le sel et le métal ne font pas bon ménage. Nous avons placé les piles de sel à des endroits stratégiques et avons pu, au fur et à mesure qu’elles rapetissaient, libérer l’espace nécessaire au chargement efficace des pièces de la raffinerie », dit Maxime Fauteux, directeur des opérations de Logistec au port de Montréal. « Parce qu’il fallait aussi que les opérations de sel puissent continuer à opérer pendant que nous recevions les marchandises générales, nous avons utilisé des toiles et d’autres méthodes pour assurer la séparation totale des marchandises. »

Avant l’arrivée du HHL Tokyo, Logistec coordonna ses opérations avec InStar et le capitaine de port pour harmoniser les plans d’arrimage et les séquences de chargement – une étape d’autant plus importante que la cargaison allait être déchargée dans deux ports d’escale différents.

« C’était comme assembler un casse-tête à l’envers. L’équipement devait être séquencé de manière à-ce-que les pièces soient facilement déchargeables à leur arrivée en Russie », dit Daniel Jodoin, vice-président des opérations chez Logistec. « Chaque pièce de la cargaison devait être vérifiée individuellement. Nos préparatifs de santé et sécurité comprenaient la pesée des items à manutentionner et la mise en place de l’équipement adéquat. Nous avons également identifié les points de levage appropriés avant l’arrivée du navire. »

Après plusieurs semaines de préparation, il n’a fallu que six jours pour compléter le levage en question.

Pour l’aider à transborder les pièces hors dimension, Logistec a eu recours aux services du Groupe Bellemare, une firme de camionnage spécialisée. Les pièces de la raffinerie, entreposées sur des blocs pour qu’elles puissent être déplacées plus efficacement, ont été transbordées des camions au navire sans heurts à l’aide de tracteurs-remorques hydrauliques.

« Nous avons un réseau de partenaires fiables et nos installations dans l’est de l’Amérique du Nord sont parfaites pour les marchandises générales et les marchandises liées à un projet qui arrivent d’Europe », dit M. Bélanger. « Quand nous faisons affaire avec des transitaires, des agents maritimes et d’autres tierces parties, nous traitons leurs clients comme s’il s’agissait des nôtres. Notre engagement commun est de fournir de l’expertise digne de confiance dans tous les aspects de l’opération. »

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